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Lisez avec attention le texte ci-dessous,
et, si vous souhaitez toujours nous rejoindre :
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Décembre 2018 : 161.700 enfants (plus de 1% de la jeunesse française) passent Noël loin de leur famille, dans un foyer, une famille d’accueil, voire un hôtel. Ce sont les enfants placés à l’Aide Sociale à l’Enfance, autrefois les enfants de la DDASS.
Pour 28.600 d’entre eux, les proches sont très, très loin. Ce sont les mineurs non accompagnés (MNA) venus chercher en France sécurité et éducation.
Les résultats scolaires souffrent de ces cassures, avec des déscolarisations fréquentes et une orientation prônée vers une formation qualifiante courte.
Aujourd’hui, dans une Aide Sociale à l’Enfance à bout de souffle, et malgré l’engagement réel de certains travailleurs sociaux, on ne prépare pas à ces enfants l’avenir qu’ils méritent.

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Décembre 2018 : 161.700 enfants (plus de 1% de la jeunesse française) passent Noël loin de leur famille, dans un foyer, une famille d’accueil, voire un hôtel. Ce sont les enfants placés à l’Aide Sociale à l’Enfance, autrefois les enfants de la DDASS.
Pour 28.600 d’entre eux, les proches sont très, très loin. Ce sont les mineurs non accompagnés (MNA) venus chercher en France sécurité et éducation.
D’autres
n’ont hélas plus de proches. Qu’ils n’aient plus de famille, qu’ils aient été
rejetés par leurs familles, ou qu’une maladie grave et durable (psychiatrique
souvent) touche leur famille, le résultat est le même : seuls pendant leur
enfance pour construire l’adulte qu’ils seront demain.
Mais 70
à 80% d’entre eux ont des parents, et souvent, ces parents les attendent avec impatience.
Un
enfant placé sur cinq l’a été parce qu’il était maltraité dans sa famille. Et les 4
autres vous demandez-vous ? Ce ne sont pas des enfants « en
danger », mais « en risque de danger ».
Lesquels ?
Et bien, des cas très divers, que vous avez déjà croisés : une séparation conflictuelle du couple (très fréquent), des difficultés passagères (problèmes temporaires, de santé physique ou mentale, financiers, de logement, perte
d’emploi, …), des enfants différents (hyper-actifs, autistes, handicapés,
précoces, dys, TDAH, phobie scolaire, … ) qui se sont heurtés à l’ignorance
d’un enseignant, d’un médecin, d’une assistante sociale, d’un voisin,..., des parents en recherche désespérée d’un diagnostic pour leur
enfants, ....
De
l’avis de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales), « pour
environ 50% des enfants placés, on aurait pu trouver des solutions alternatives
pour éviter le placement ».
La
mission de l’ASE est « d’apporter un soutien matériel, éducatif et
psychologique aux enfants et à leurs familles » (article 221-1 du
CASF). En
pratique, il semble qu’une fois que l’ASE s’est immiscée dans l’intimité d’une
famille, elle débute la stigmatisation, à l’aide d’arguments souvent psychologisants,
pour aboutir fréquemment à un placement, au motif du refus de coopération des
parents. Et « une fois qu’on
rentre dans les dispositifs de l’ASE, pour en sortir, c’est compliqué » (M.
LESUEUR – ODAS – 04.2019)
Alors qu’on aurait pu éviter le placement, comme le prévoit la Loi ? Non, on aurait du …
Car une
enfance à l’ASE n’est pas l’enfance dont vous rêvez pour vos enfants.
Des
enfants placés souvent très jeunes (la moitié avant 5 ans), et longtemps, qui, au long
de leur jeunesse, vont être ballottés entre familles d’accueil et foyers avec
des changements de lieu de vie, brutaux et nombreux.
Sans parler de la violence, entre enfants, parfois avec les éducateurs ou en famille d’accueil. Les faits divers se multiplient : violence, prostitution et viols en foyers, fugues, drogues,... et parfois suicides et overdoses.
Sans parler de la violence, entre enfants, parfois avec les éducateurs ou en famille d’accueil. Les faits divers se multiplient : violence, prostitution et viols en foyers, fugues, drogues,... et parfois suicides et overdoses.
Avec une
voix insidieuse qui leur suggère de se détourner de leurs parents, forcément
défaillants, qui les ont abandonnés. Mais ne proposant aucun
« autrui » stable à qui parler.
Les résultats scolaires souffrent de ces cassures, avec des déscolarisations fréquentes et une orientation prônée vers une formation qualifiante courte.
A 18
ans, avec le retard scolaire accumulé,
ils n’ont pas finalisé leur diplôme. Pour les plus chanceux, ce sera le retour en
famille, pour certains, une aide temporaire pour terminer au moins l’année en
court, et très peu pourront sereinement avancer dans leurs
études.
Mais
hélas ce sera souvent la débrouille et la rue pour une part très importante.
Ils
ne comptent pour personne et ne peuvent compter sur personne.
Aujourd’hui, dans une Aide Sociale à l’Enfance à bout de souffle, et malgré l’engagement réel de certains travailleurs sociaux, on ne prépare pas à ces enfants l’avenir qu’ils méritent.
Alors nous avons décidé de montrer cette réalité sans fard, sans biais,
et, grâce à vous tous, de tenter de l'améliorer.
Merci d'avance.